Associée à la notion de convivialité et d'habitudes culturelles, l'alcool semble être, en quantité, le premier produit consommé dans le monde par les jeunes (filles & garçons) et les moins jeunes. La consommation d'alcool peu se révéler très nocive, aussi bien en prise régulière qu'en excès répétés (binge drinkers = l'ivresse du week-end) pour ce qui est des conséquences de ses dépendances. Bien évidemment, l'alcool consommé de façon excessive, même pontuelle, représente de nombreux dangers.
L'alcoolisme désigne l'ensemble des troubles psychologiques et physiques provoqués par l'abus d'alcool. C'est un psychoactif dont chacun peut choisir d'en faire un usage de plaisir contrôlé, mais que beaucoup consomment en usage nocif (abus) et en deviennent dépendants.
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ou grâce au site de l'A.N.P.A.A
On peut classer en deux catégories les consommations de cannabis : récréative ou automédication.
L'effet recherché est la détente, l'euphorie, un sentiment de bien-être... la personne veut avoir l'impression d'être plus présente, plus en harmonie avec l'entourage à travers une consommation récréative?
Dans le second cas, elle répond à un besoin d'automédication pour lutter contre les idées noires, calmer les angoisses, la dépression ou rechercher l'oubli. Dans les deux cas on peut entendre dire que les risques liés à la consommation de cannabis sont mineurs. Pourtant ils peuvent être les suivants :- dépendance,
- trouble d'humeur,
- trouble anxieux,
- trouble de mémoire,
- augmentation des risques de cancers pulmonaires aux caractéristiques broncho-dilatateur du cannabis,
- effets nocifs sur la fertilité masculine et féminine,
- trouble de la vigilance créant des mises en danger suivant les activités : conduites de voiture ou de scooter, accident dans la pratique de sports, rapports sexuels non-protégé en raison de son effet désinhibiteur....
Retrouver le CERTA dans une émission de janvier 2013 : Allo Docteur (France 5)
1. Généralités
La cocaïne est extraite de l’Erythroxylum, arbre au bois rouge, d’une hauteur de 5 mètres, se développant dans des régions au climat doux et humide, à l’altitude de 500 à 1200 mètres. La coca est cultivée depuis des millénaires dans la Cordillère des Andes et s’est développée en Colombie, au Pérou mais également en Bolivie, en Argentine, au Chili et au Brésil. Sa culture a été introduite dans les Caraïbes, en Indonésie et à Taiwan.
Jussieu, botaniste français, en 1750, lors d’un voyage en Amérique du Sud, avait apporté à Paris quelques pieds de l’arbre à coca. Lamarck, en 1786, en fit une description et lui attribua son nom savant. En 1865, un chimiste autrichien élucide la formule brute de la cocaïne et en 1875, des dérivés de la cocaïne sont utilisés pour les anesthésies locales. La cocaïne devient populaire et est utilisée comme tonique dès 1880 aux Etats-Unis. Depuis les années 1930, la consommation de cocaïne s'est progressivement répandue notamment sous l'impulsion des cartels sud-américains. Début des années 1980, la cocaïne envahit de manière épidémique les Etats-Unis et devient un véritable problème de Santé Publique. En 2005, elle devient un élément essentiel du tableau de la drogue en Europe.2.Epidémiologie
Selon l’Observatoire Européen des Drogues et Toxicomanie, l’expérimentation de la cocaïne touche 3% de la population adulte. Un pour cent des adultes a déjà essayé la cocaïne au cours de la dernière année, tandis qu’environ 0,5% en a consommé au cours du dernier mois. Les hommes âgés entre 15 et 34 ans, vivant dans les zones urbaines, en sont les principaux consommateurs. Entre 1 et 11,6% de jeunes européens ont essayé cette drogue au moins une fois et entre 0,2 et 4,6% l’ont utilisée au cours de l’année . Enfin, la publication récente de l’enquête annuelle de l’Observatoire Français des Drogues et de la Toxicomanie a montré que l’usage de cocaïne, chez les adolescents, est passé de 1,6% à 2,5% entre 2003 et 2006 .
3.Clinique
La cocaïne se présente sous forme de poudre blanche et ses modalités de consommation sont très variables selon les individus. Cette drogue touche tous les milieux sociaux.
Elle peut être consommée soit par voie intranasale (sniff), soit fumée (free base), soit par voie intraveineuse (shoot), soit beaucoup plus rarement par voie orale (masticage des feuilles de coca). Les effets psychotropes, moteurs et neurovégétatifs ressentis par les patients dépendent des individus, de la voie et de la dose administrée
La consommation de tabac entraine rapidement une dépendance physique importante et psychologique variable. Considéré par le monde médical et scientifique comme une drogue, le tabac a un fort pouvoir addictogène.
La nicotine est souvent mise en avant, mais il faut être conscient qu'une cigarette a environ 4.000 composants dont très peu ont fait l'objet de travaux scientifiques. Pourtant on retrouve dans la quasi-totalité des organes d'un fumeur des substances issues du tabac et qui souvent sont sources de cancers (poumons, appareil digestif, utérus, vessie...).
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Anorexie, boulimie : quand manger n'est plus un plaisir
Les troubles du comportement alimentaire peuvent revêtir plusieurs aspects. Ces problèmes sont toujours la conséquence d'une détresse ou d'un malaise profond.
Comment reconnaître une anorexique ? Peut-on vaincre une envie compulsive de nourriture ?
Le point sur les troubles du comportement alimentaire.Le refus de s'alimenter et l'envie permanente de nourriture sont des troubles du comportement alimentaire. Ces problèmes cachent souvent une mauvaise acceptation de son corps ou des traumatismes.
Quels sont ces troubles ? D'où viennent-ils ?
L’anorexie touche 2 % des femmes, essentiellement des adolescentes. Ce refus de s’alimenter traduit un mal-être profond et peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé.
Comment reconnaître ce trouble du comportement alimentaire ? Quels sont les traitements et les solutions pour sortir de cette souffrance ?
Trois adolescentes sur dix ont connu une période de boulimie. Cette envie irrépressible de manger sans faim porte généralement sur le sucre et les aliments caloriques. Les crises s'accompagnent toujours d'une forte culpabilité.
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Les principaux critères diagnostiques regroupent :
- des critères psychologiques (préoccupation constante pour le jeu),
- des critères comportementaux (mensonges, actes illégaux, mise en danger d’une relation affective importante, d’un emploi, efforts constants pour arrêter ou contrôler le comportement)
- et des critères proches de ceux de la dépendance (nécessité de sommes d’argent croissantes pour atteindre l’excitation, agitation, irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt).
Le jeu pathologique doit être distingué du jeu social, conduite conviviale et occasionnelle où les pertes sont acceptables et contrôlées, du jeu professionnel et des conduites de jeu intermittent liées à un trouble psychiatrique, notamment l’hypomanie.
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Le terme d'addiction sexuelle qualifie une fréquence excessive, croissante, et surtout non contrôlée, d'un comportement sexuel, en règle conventionnel, qui persiste en dépit des conséquences négatives possibles et de la souffrance personnelle du sujet. Le sexe devient alors une priorité absolue dans la vie du sujet pour lequel il est prêt à tout sacrifier (travail, vie affective et familiale…).
On peut également parler d'hypersexualité, de comportement sexuel compulsif ou encore de trouble du contrôle des impulsions sexuelles. Les addictions sexuelles sont souvent associées à des comportements sexuels à risque et à la masturbation compulsive ; on peut y inclure la dépendance à des formes anonymes de désir sexuel (pornographie, sexualité par téléphone, cybersexe…), la dépendance à des drogues utilisées pour augmenter le plaisir sexuel, le recours à des accessoires sexuels, au sexe anonyme (une nuit ou un inconnu), au sexe payant (prostituées, messagerie rose…), ou au sexe intrusif (par abus de position sociale dominante pour obtenir des relations sexuelles, attouchements des autres sans permission).
De nouveaux types d'addiction sexuelle font l'objet d'études récentes comme la recherche de plaisir par asphyxie: ligature cervicale, thoracique ou abdominale, électrocution, inhalation de gaz, immersion aquatique…
Il s'agit de sujets de sexe masculin dans 80 % des cas et la prévalence de cette pathologie a été évaluée à environ 3 à 6 % dans la population générale aux Etats Unis, elle est indépendante du milieu socio-culturel
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Les achats compulsifs sont définis :
- par un comportement d'achat inapproprié (achats fréquents supérieurs aux capacités financières, achats fréquents d'objets inutiles ou achats durant plus longtemps que prévu)
- et par une tendance répétitive aux dépenses provoquant des conséquences négatives au niveau personnel, familial et social (provoquant une gêne marquée, faisant perdre du temps ou perturbant sensiblement le fonctionnement social ou les loisirs ou entraînant des difficultés financières : par exemple dettes, interdits bancaires).
Les achats compulsifs sont une conduite addictive à prédominance féminine (près de 90 % de femmes selon la plupart des travaux). La moyenne d'âge des acheteurs compulsifs est de 39 ans et l’âge de début moyen du trouble se situe aux environs de 30 ans.
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